Mais c'est quoi ce club... [PV Tamaki Suo et Kaoru Hitachiin]

Je me promené dans l'académie mon livre à la mais en train de lire en même temps, il n'y avait presque personne à cet heure-ci. Je me dirigeait vers la bibliothèque pour rendre le livre que je lisais et en reprendre un autre sur le même thème (le thème c'est sur les cérémonie inca), donc me voilà sur le chemin sauf que comme je ne regardais pas où j'allais ben je suis tombée dans cette pièce maudite.

J'entre donc dans cette fameuse pièce quand j’entends une voix familière qui récite un charabia incompréhensible sur la beauté et l'amour (je ne comprend pas vraiment ces sujets je ne les ai pas étudié si cela s'étudie bien sur), je lève donc le nez de mon livre et fais demi tout automatique avec un regard complètement dégoutté mais... la poignet de la porte ne s'ouvre pas pourquoi quand je vois à côté du mur mon cher ami dragueur Tamaki Suo agitait une clef au bout de ses doigt. Je me cogne contre la porte encore plus dégoutté, celui-ci me dit dit encore des mots que je ne comprend pas vraiment et m'entraîne vers une table avec des cookies et du thé. Je prend une tasse pour lui faire plaisir et dit d'un ton suppliant :

-Je peux partir maintenant ?

Je crois que j’aurais du me taire, car mon cher ami le roi part boudé quand un garçon aux cheveux roux lui dit des truc que j'ai encore plus de mal à comprendre, mais c'est quoi ce club ?

[HRP : vous voyez qui répond en premier, discuter entre vous]

Doux moment que j'étais en train de passer. Assis dans le club d'hôte à regarder par la fenêtre les élèves passer. Aujourd'hui il n'y avait eu que très peu de clientes en raison des révisions sans doute, tout le monde passait son temps à étudier, même Haruhi que je n'avais pas vu ni entendu durant toute la journée. Cela n'allait pas, pourquoi moi, le père d'Haruhi, je ne pouvais la voir plus que les deux monstres qui se trouvaient dans sa classe? Non, je n'étais pas d'accord ! La jeune fille devait me voir plus que quiconque ! Mais je ne devais pas me décourager maintenant. Alors je pris une position de mannequin, observant par delà la fenêtre d'un air mélancolique, réfléchissant à un plan d'attaque pour sauver ma relation avec ma petite fille. Mais dans ma tête, aucune solution ne se présentait. Je commença à tourner en rond pour finalement voir apparaître une de mes connaissances.
Oui, dans cette pièce je pu voir y entrer la fille des Obayashi qui, me semble t'il, n'était pas très emballée à l'idée de venir dans le club pour nous voir, nous les hôtes. Mais pourquoi était-elle là maintenant ? Voulait-elle me voir ? M'aimait-elle autant que cela ? Oui c'était sur, si la jeune demoiselle était venue dans cette pièce, c'était uniquement pour me revoir. Je m'approcha alors d'elle en lui témoignant à mon tour tout mon amour.

« Ô ma douce rose, toi qui me semblais septique à l'idée de me revoir tu es toi même venue ici. Serait-ce le destin ? Non impossible, je pense plutôt que ce qui t'as guidé jusqu'ici c'est l'amour. J'en suis même sur, Ô ma colombe, ton amour envers moi me touche énormément et tel un bon prince que je suis, je te rendrai toute l'affection que tu portes pour moi. Viens dans mes bras ma Juliette, viens dans les bras de ton Roméo. »

Après lui avoir dit ceci, je pu alors la voir avec un air dépité. Pourquoi donc ? L'avais-je blessé ? A moins qu'elle n'aimait pas Roméo et Juliette. Mais avant qu'elle ne parte j'avais bien prit soin de fermer la porte à clé, au cas ou. Je préférais être préventif, la jeune demoiselle n'était pas du genre à rester longtemps dans un endroit. Je commença à agiter les clés, au bout de mes doigts pour ensuite me rapprocher de la jeune femme et l'emmener prendre le thé en ma compagnie.

« Je peux partir maintenant »

Comment ça ? Elle ne voulait pas rester avec moi ? Déjà ? Alors que je voulais lui offrir mon affection toute entière pour elle et seulement elle ? J'étais blessé, jamais personne ne m'avait alors repousser si violemment -Sauf Haruhi-, je bouda alors dans un coin de la pièce, faisant des ronds avec mon index sur le sol. Quand soudain je pu entendre des bruits de pas, n'étais-je pas seul depuis le début ? L'un des jumeaux était là, qui ? Je ne savais pas, mais qu'importe, je restais là à broyer du noir en regardant la jeune femme d'un air triste de temps à autre. Puis en reportant mon attention sur le jumeau.

« Hikaru ? Kaoru? »

Et oui, malgré le temps que j'avais passé avec eux, je n'arrivais toujours pas à différencier les deux jumeaux.

Kaoru s'emmerdait royalement aujourd'hui. En effet, pour commencer, il n'avait pas cours pour cause de prof malade. Ç'aurait pu être une bonne nouvelle, si seulement ce n'était pas tombé pile sur la journée où Hikaru devait s'absenter, dentiste oblige ( combien de fois ne lui avait-il pas répété de se brosser les dents? Et voilà le résultat maintenant, une belle carie, qu'il ne vienne pas se plaindre!).

En plus, comme on était en pleine période de révisions ( Kaoru n'en avait pas besoin, il était plutôt doué, c'était son frère le cancre), tout le monde était occupé et il n'y avait pratiquement pas de clients au club.

Il était donc avachi sur l'un des canapés, à bouffer des gâteaux, quand soudain un bruit se fit entendre. Il leva les yeux et vit une jeune fille entrer dans la pièce. Il ne se souvenait pas de son nom, mais elle était dans une de ses classes et il était sûr d'une chose: elle n'était vraiment pas du genre à venir ici.

Vu son air, elle s'était probablement trompée de classe. C'était extrêmement évident...Sauf pour Tamaki, évidemment, qui comme d'habitue ne croyait que ce qu'il avait envie de croire.

Avec un sourire, il observa la scène se dérouler sous ses yeux. C'était tellement amusant de voir cet idiot de prince embêter cette pauvre fille qui n'avait rien demandé! Il l'avait enfermée dans la pièce, en plus!

Évidemment, comme il fallait s'y attendre, elle finit par le rembarrer, pas si méchamment que ça d'ailleurs. Mais Tamaki partit bouder comme à son habitude, tandis que la jeune fille restait assise toute seule comme une idiote ( elle ne pouvait pas sortir, puisqu'elle ne possédait pas la clef.)

Un instant, Kaoru songea à aller raisonner le prince pour qu'il laisse sortir la jeune fille. Un instant.

Puis, il songea qu'il y avait là une trop belle façon de s'amuser, en cette journée si ennuyante...

Il s'approcha donc du prince.

« Hikaru ? Kaoru? »

Il poussa à peine un soupire, il avait l'habitude, c'était comme ça depuis leur naissance. Enfin, sauf avec Haruhi...

- Kaoru. Mais dit, Tamaki, je t'ai observé avec cette fille...Tu t'es vraiment comporté comme un insensible!

Il laissa quelques secondes passer pour l'effet dramatique.

- Non mais tu ne te rends pas compte que cette fille a probablement dû user tout son courage pour venir jusqu'ici, malgré son apparente timidité? Et toi tu lui sautes dessus carrément, sans même lui laisser le temps de déclarer sa flamme tu lui déclares la tienne! Pas étonnant qu'elle ait voulu partir, c'est trop pour elle, trop d'émotions, et puis la gêne...Tu ne vois donc pas qu'elle est timide? Elle a envie de rester, au fond, mais elle a peur...

Il reprit son souffle.

- Tu l'as intimidée, voilà !

Il avait terminé. Fier de son petit discours, il attendit avec délice le résultat. C'était en plein le genre de truc dramatique que Tamaki adorait. Il allait tomber dans le panneau à pieds joint, bien sûr, et retourner embêter cette pauvre fille avec encore plus d'ardeur, doublement persuadé qu'elle était folle de lui. Ça ne pouvait pas rater.

Il était machiavélique...

La clef était toujours dans les mains de mon ami le roi, moi comme si de rien n'était je continue à lire mon livre sur les Incas. Je regarde les deux garçons qui n'arrêtent pas de me fixer, je n'aime pas qu'on me fixe avec des yeux comme ils ont que je me met à rougir comme une tomate...Je fais quoi maintenant...donc je dois prendre mon courage à deux main et je prononce d'une voix timide :

-Pardon, mais je dois me rendre à la bibliothèque en urgence...

Ils me regardent comme si j’étais un monstre, je cache mon visage rouge de honte derrière mon livre, je commence à avoir peur et comme à chaque fois je commence à pleuré et je tremble un peu. Je décide de me levé toujours mon livre sur mon visage et de me cacher derrière le canapé pour m'essuyer mes yeux...je n'aime pas cette académie surtout les clubs d'hôtes ils me font peur lorsque un sanglot plutôt fort éclate...zut je fais quoi maintenant ils vont venir me voir et je déteste que les gens me prennent par pitié, j'essuie vite mes yeux mais mes larmes coulent deux fois plus fort je fais quoi maintenant je suis sure qu'il vont venir ici...je veux pas...je veux partir de cet endroit au plus vite...

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