Une salle de musique, quoi de mieux pour faire de nouvelles rencontres [PV Tamaki Suo]

L'académie Ouran, quelle joie d'y être pour moi. Le luxe digne d'un conte de fée mais accueillant tout de même les prolétaires les plus démunis, quelle chance pour eux et surtout quelle chance pour moi! J'admire énormément la classe moyenne depuis un certain temps, après tout ils en savent bien plus que nous, les riches, notamment leurs méthodes pour cuire les nouilles...
Donc depuis un petit moment, je m'amuse à observer ces personnes avec un oeil avisé, surveillant le moindre mouvement qu'ils peuvent bien exécuter.
D'ailleurs, en venant aujourd'hui à l'académie, dans l'une des limousines blanches de mon père, je pu voir mon chauffeur doubler une jeune fille sur un vélo, j'avoue mettre collé à la vitre pour bien l'observer mais je pense qu'elle n'a pas du me remarquer, "la reverrai-je un jour ? " Telle est la question que je me posais tout en marchant dans le couloir d'un air niait, quand tout à coup une jeune demoiselle me bouscula, je ne pu même pas voir son visage puis j'entendit:

-Pardon de t'avoir percuté.

C'est alors que je me retourna, tendant mon bras vers elle de manière à la retenir, je pouvais reconnaître sa chevelure et ses habits, oui, c'était bel et bien la jeune femme sur le vélo de ce matin, avant qu'elle ne parte je pu sortir de ma bouche un mot :

-Attend !

Mais celle-ci était déjà partit, sans même entendre ma voix, alors je l'ai suivit, tentant vainement de la rattraper mais c'était trop tard, je l'avais déjà perdu de vue. Quel dommage, moi qui voulait lui parler, où pouvait-elle bien être maintenant? Je ne savais pas, alors je me mis à califourchon prêt d'un mur, dégoûté d'avoir perdu cette demoiselle de mon champs de vision. Quand tout à coup, un énorme bruit se fit entendre dans la salle de musique, j'ouvris alors la porte, délicatement et pu alors retrouver la jolie fugueuse.
Je m'accouda sur le rebord du mur, l'observant en affichant un sourire à la manière d'un mannequin puis j'attendis qu'elle finisse de jouer pour l'applaudir.

-Eh bien, je n'ai pas l'habitude d'entendre de cet instrument mais j'aime beaucoup la manière dont tu en joues.

Je m'approcha alors d'elle pour lui tendre une rose (sortit d'où?).

-Enchanté, jeune demoiselle que j'ai pu voir ce matin en vélo, je me nomme Tamaki Suo et je suis le président du club d'hôte. Prends donc cette rose qui n'égale malheureusement pas ta beauté.

A peine avais-je donné la rose que j'étais déjà en train d'observer attentivement l'instrument bruyant qu'elle venait de poser. Les gens appellent ceci une "guitare", bien qu'elle produise un son plus qu'assourdissant, cela n'était désagréable. Pouvais-je la toucher ? Bien sur que oui, d'ailleurs je commença à la prendre pour faire glisser mes doigts sur les fils tendus, l'on pu entendre un énorme vacarme, certain devait même penser qu'un avion avait atterrit ici, mais c'était amusant.
Alors que j'étais parti dans un délire, la jeune femme me rappela à l'ordre en se présentant puis, tout en posant l'instrument sur son socle, j'observa à nouveau la jeune femme lui souriant et en lui saisissant sa main qu'elle venait de tendre.

-Je me suis déjà présenté mais vous ne m'avez surement pas écouté, ma chère. Je me nomme donc Tamaki Suo et je suis le président du cercle d'hôte, ainsi que le plus beau de club.

Bien que je savais que mon narcissisme était son nom, j'aimais rappeler à tous à quel point je suis beau, après tout dieu m'a créé avec la beauté, l'intelligence et la richesse donc pourquoi ne pas en profiter ? Bien qu'en observant la jeune femme, je pouvais constater que dieu ne lui avait pas donner la richesse que je possédais. Mais qu'importe, cette femme pour moi est un héros, une boursière qui n'était ici que grâce à ses résultats scolaires, c'était héroïque. Alors, tout en lui saisissant le dessous de son menton, je m'approcha d'elle.

-Ô toi, mon héroïne, oui toi qui comme quelques autres, êtes dans cette académie, au milieu de tous ces riches, grâce à vos résultats scolaires, vraiment je t'admire ! J'aimerai pour te montrer à quel point je t'admire, te jouer une mélodie en te chantant une chanson d'amour.

Puis sur ces mots, je m'installa au piano relevant mes manches et commençant à jouer une mélodie d'un air concentré, pour, une fois finit, regarder la jeune demoiselle en souriant.

Spoiler:

-As-tu aimé ?

Cette jeune demoiselle ? Une riche ? Pourtant à en juger à ses vêtements, son instrument et la manière dont elle est venue ce matin, en vélo, je n'aurai jamais pu penser qu'elle pouvait être une personne comme moi. J'en resta bouche bée pendant un petit moment, quelques secondes pour être précis. Certes j'avais déjà eu l'honneur de rencontrer son père lors d'un bal organisé par ma famille mais je n'ai nullement le souvenir d'avoir vu cette jeune femme aux côtés de son père lors de cette soirée. Je me sentais horriblement gêné de l'erreur que je venais de produire, si Kyoya était là il m'aurait déjà disputé en me disant que je ne devrai pas me mettre des héritières à dos. Mais comment aurai-je pu le savoir ? Je devais impérativement rattraper mon erreur alors, tout en riant d'un air factice je lui répondis

-Oui, c'est vrai je connais ton père... Excuse moi mais étant donné la façon dont tu t'habilles, demoiselle, je n'aurai jamais pu le découvrir.


Alors que j'étais toujours au piano, je posa mon regard sur la jeune femme, toujours aussi inquiet de ses pensées envers moi, j'espérai vraiment qu'elle ne m'en veuille pas de l'avoir confondu avec une prolétaire. Mais le mal était passé et je ne devais plus y penser, à quoi bon se torturer la tête pour une si petite bêtise ? Cela pouvait arriver à tout le monde de commettre des erreurs de la sortes, enfin, j'espère.

-C'est toi qui l'as écris car, j'ai l’impression de le connaître.

Bien évidemment je n'avais pas écris cette oeuvre, je ne l'avais jamais étudié d'ailleurs. Je connaissais cette mélodie grâce à ma mère qui me l'a jouait souvent avec le piano blanc qu'elle possédait en France, ma mère était déjà magnifique dans mon souvenir, mais quand je me rappelle de son image en train de jouer du piano, c'était une déesse, l'incarnation même de Vénus. Ses longs cheveux blonds qui caressaient ses épaules, ses yeux mis clos à observer les touches du piano et ses doigts qui tapotaient sur chacune d'elles. Ces images me manquent, elle me manque d'ailleurs j'aimerai tant revoir cette mère dont j'ai été privé pendant tant d'années sans aucune raison, mais il était trop tard et je savais que maintenant je ne pourrai jamais plus la revoir.

-Non je n'ai pas écrit ce morceau, c'est un grand compositeur français qu'il l'a créé, moi je ne suis qu'un interprète.

Sur mes mots, je baissa la tête un instant pour tenter de me remettre les idées en places puis je reporta mon regard sur la jeune femme.

-Mais dis-moi, jeune demoiselle. Pourquoi portes-tu ces vêtements si tu es la fille d'un grand PDG d'une banque ? Normalement tu devrais porter l'uniforme il me semble …

Non pas que je souhaitais être indiscret dans mes propos, mais cette frêle jeune femme me semblait bien plus forte que je ne le pensais et résultat, énormément de questions me trottinaient dans la tête surtout liées à son appartenance à la famille Obayashi.